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En France
3 régions, 3 adresses, 3 styles
Douce France… Trenet la chantait si bien. On l’aime tant. On a beau partir ailleurs chercher le dépaysement, on revient inlassablement dans notre généreux pays. Priviléges d’une nation aux géographies multiples, la France est une corne d’abondance de paysages, de reliefs, de littoral, de montagnes, de plages, de campagnes, de forêts, d’agricultures, de bétails, de terroirs, de gastronomies, de cultures, de coutumes, de styles de vie et de sites inscrits au Pratimoine Mondial. Comme la France est belle et bénie. Le monde l’envie et ses habitants prennent cela comme un dû, qui leur vaut à tord, une réputation d’arrogance alors qu’on les apprivoise facilement. Alors quelle part du gâteau français pour les prochaines vacances ?
St-Tropez
Parce qu’on a envie de l’odeur du sable, des pins parasols et du chant des grillons.
Parce qu’on aime ses ruelles et ses places. Et ses terrasses de café pour voir le spectacle de la comédie humaine ou le faire.
Parce qu’on ne se lasse pas de son petit port, ni du défilé des anonymes en représentation ou des célèbres « incognito », des ordinaires et des fortunés.
Parce qu’on cède à son irrésistible légèreté.
Parce que Saint-Tropez devient l’été, la citadelle des noceurs de jour et de nuit.
Parce qu’on aime aussi ce village provençal quand on se lève tôt pour son marché, pour déambuler dans ses ruelles, rencontrer ceux qui l’habitent. Les « vrais ».
Parce qu’on aime les plages publiques et les plages privées – les campings et les sompteuses villas avec piscine – les scooters et les yachts fastueux – les surprises-parties et les parties de pétanque.
Parce qu’on l’aime en plein été et qu’on le préfère « hors-saison » quand la fièvre est tombée.
En mode « cocktail et look couture » ou « Pastis et tongs », Saint-Tropez reste Saint-Tropez et la séduction opère toujours.
Megève
L’altitude est enivrante. Elle l’est plus encore quand le cadre est grandiose – quand l’air pur nous grise – quand les fôrets resplendissent… Et quand la montagne nous invite aux vertiges de la glisse. Le massif du Mont-Blanc est un des plus impressionnants d’Europe. En son sein, Megève est une aristocrate des cîmes qui, malgré son essor et sa célébrité, conserve l’âme et la beauté d’un village de Haute-Savoie.
Entre traditions et avant-garde, Megève porte l’art de vivre à la montagne vers des sommets. Bien-sûr, le domaine skiable est exceptionnel, les sentiers de randonnées multiples, le panorama époustouflant. Megève, c’est aussi la délectation d’hôtels et de châlets de grand confort, design ou rustique-chic, de luxe, voire voluptueux – d’une gamme de restaurants qui monte jusqu’aux tables étoilées – de centres de bien-être aux meilleurs Spa de montagne.
Alors, « l’après ski » ouvre presque une autre journée et joue les prolongations avec d’attrayantes alternatives épicuriennes.
L’été, Megève ne se départ pas de sa superbe et conforte son statut de villégiature exceptionnelle.
Ardèche
Un jour, ça arrive. Une envie d’horizon et d’espace. Un besoin de calme et de véracité. La quête de valeurs universelles transmises par la terre et la pierre, qui apaisent les turbulences. L’appel du vert et du sens.
L’Ardèche répond bien à ces aspirations là. C’est le territoire le moins peuplé et celui qui recèle des trésors naturels; à 1 754m, son point culminant regarde ses sentiers qui sillonnent les plaines, ses cours d’eau qui se transforment en fleuve, ses lacs d’altitude, ses villages médiévaux à flanc de montagne ou dans les vallées… L’émerveillement perdure dans les gorges de l’Ardèche, dans les grottes préhistoriques et sur les sites archéologiques ou volcaniques, dans les parcs naturels. Autant de témoins de temps anciens qui nous racontent. Depuis les belvédères qui ponctuent les chemins, on inspire. On expire.